Sujet : l'aventure secrète | | Posté le 22-03-2005 à 01:18:24
| cela fait 5 ans que je cherche ma voie, j'ai bcp lu, chercher, expérimenter parfois, rencontrer aussi, j'ai appris et enduré seul le plus souvent. Je cherche quelqu'un qui voudrait discuter avec moi du potentiel unique que chacun a au fond de lui? Je suis prêt à tout entendre et surtout vous écouter. [img][#008080] |
| | Posté le 22-03-2005 à 08:54:06
| Bonjour benoît ,bienvenue à toi. Je pense que kham et d'autres sauront te répondre. Bonne journée à toi ainsi qu'aux autres. |
| | Posté le 22-03-2005 à 16:24:38
| Bonjour Benoît, Le mieux serait peut-être de donner une première orientation à la discussion... Kham |
| | Posté le 22-03-2005 à 22:47:57
| quelles techniques utilisez vous pour vous sentir en phase avec les autres? |
| | Posté le 22-03-2005 à 23:16:57
| bonsoir benoît , moi, je suis fort à l'écoute des autres.[#0000ff] |
| | Posté le 23-03-2005 à 20:40:03
| benoit a écrit :
quelles techniques utilisez vous pour vous sentir en phase avec les autres? |
Bonjour Benoit pas de technique: simplement laissé parler ton coeur et etre sincère,celà viendra tous seul!!!! A bientôt |
| | Posté le 23-03-2005 à 21:35:07
| > Les gens sincères sont aimés, mais trompés. [Baltasar Gracian Y Morales] Extrait de L'Homme de Cour que pensez vous de cette citation? |
| | Posté le 24-03-2005 à 17:02:22
| Les gens sincères sont aimés, mais trompés. [Baltasar Gracian Y Morales] que pensez vous de cette citation? ---------- Je ne comprends pas très bien le sens de cette phrase. A mon avis, on peut très bien être sincère, être aimé et ne pas être trompé. On peut aussi être sincère, être aimé, et être trompé. De même on peut ne pas être sincère, ne pas être aimé et ne pas être trompé. Et finalement, on peut ne pas être sincère, ne pas être aimé et être trompé malgré tout. On pourrait encore développer le thème mais je m'arrête là. Scutenaire, poète suréaliste belge disait je crois tout est vrai, y compris l'inverse ! Kham En bonus, pour ceux que ça intéressent voici une bio brève de Louis Scutenaire Scutenaire Écrivain Ollignies 29.06.1905 Bruxelles 15.08.1987 Docteur en Droit à l'Université Libre de Bruxelles (1924), il s'inscrit au Barreau et plaide au pénal (1931-1944). Il défend les délinquants. Après la guerre, il entre comme fonctionnaire au Ministère de l'Intérieur où il reste jusqu'à l'âge de la retraite, réussisant à ne pas perdre sa vie à la gagner. En fait Scutenaire ne s'intéresse foncièrement qu'à l'écriture, surtout depuis 1926, année où il découvre le surréalisme et surtout Paul Nougé. Collaborateur à la revue surréalisme, il publie son premier recueil de poésies en 1927. Il rencontre Magritte, Marcel Lecomte et Irène Hamoir... la poétesse qui devient sa femme et qu'il célèbre à de nombreuses reprises dans son œuvre. Esprit insoumis, révolutionnaire, violent, destructeur de tabous, toujours en révolte contre la société vache, il trouve dans le groupe surréaliste de Bruxelles le lieu d'expression de ses pulsions. Un de ses moyens d'action est l'écriture automatique. Membre de l'Association culturelle révolutionnaire (1933), collaborateur à Documents 34, il conduit poétiquement des entreprises anti-littéraires, en usant du collage et du plagiat. En mai 40, Scutenaire fuit en compagnie de sa femme, de Magritte et d'Ubac dans le sud de la France, à Carcassonne, où ils retrouvent quelques grands artistes et intellectuels eux aussi en fuite. Scutenaire rédige alors une sorte de journal de bord, rassemblant des historiettes, des maximes ou des déclarations de sympathie pour la bande à Bonnot et le communisme : Gallimard publiera le premier volume de Mes inscriptions (1945). Quatre autres volumes sortiront trente ans plus tard. Déçu du communisme dont il attendait beaucoup (1947), il l'abandonne totalement et n'épargne pas Staline. Déçu du surréalisme, dont il regrette le côté commercial et le fait qu'il soit devenu une école, il s'en écarte quelque peu : s'il est un mouvement qui fait penser à l'industrie sucrière, c'est bien le surréalisme : peu de suc, beaucoup de pulpe. Collaborateur de la revue Les Temps Mêlés que dirige le pataphysicien André Blavier, il écrit aussi pour Rhétorique, Lèvres Nues et Vocatif. Outre ses Inscriptions, Scutenaire n'écrit pratiquement plus que pour ces revues. Son œuvre passe même inaperçue lorsque, en 1962, Fréderic Dard prend sa défense et le réhabilite. Le Grand Prix spécial de l'Humour noir viendra couronner en 1985 l'entreprise anti-littéraire de cet anarchiste de la langue. Kham |
| | Posté le 29-03-2005 à 23:11:17
| Merci Kham; actuellement qui poursuit l'oeuvre de Scutenaire? et qu'est-ce que la pataphysique? |
| | Posté le 30-03-2005 à 20:52:22
| L'oeuvre de Scutenaire n'est poursuivie par personne. La pataphysique est un terme assez vague et une "science" qui prétend apporter des solutions imaginaires à certains problèmes. C'est Alfred Jarry, qui l'inventa paraît-il dans « Gestes et opinions du Docteur Faustroll », et il la définit comme « science des solutions imaginaires », et même comme science tout court. Kham |
| | Posté le 03-04-2005 à 03:13:16
| On peut tout à fait apporter des solutions imaginaires à des problèmes existentiels ou dits de tous les jours. Seulement voilà, il s'agit alors de s'exercer à une certaine discipline qui est l'épistémologie de l'imaginaire. Il devient alors tout à fait concevable d'établir des théories imaginaires concernant des faits, actions, représentations culturelles ou autres. Mais est-il possible que la pataphysique élabore ses théories sur des faits tout aussi imaginaires; et dans ce cas, sommes-nous en mesure de pouvoir ici sur ce forum constituer une sorte d'administration pataphysicienne, pour toutes celles et ceux qui souhaitent s'engager vers des projets résolument tournés vers la mise en oeuvre imaginaire. |
| | Posté le 03-04-2005 à 12:58:40
| Je ne sais pas si je suis apte à apporter des réponses à de tels questionnements. Tout ce que je peux dire c'est que l'imaginaire occupe une grande place dans le cerveau humain. Les actes créatifs, la recherche scientifique, les créations artistiques sont directement concernés par l'imaginaire, idem en ce qui concerne nos utopies, nos illusions, nos rêves éveillés, nos espoirs, nos réflexions, tout ce qui ressort de notre imagination. La frontière entre concret et abstrait est bien vague. La vie elle-même est-elle concrète ou abstraite ? Notre passé, celui d'hier, celui de notre enfance doit-il être estimé comme concret ou abstrait? Notre futur est-il concret ou abstrait ? Et même ce présent qui ne cesse de glisser entre nos doigts et d'alimenter le passé est-il concret? Un univers visible ou invisible est-il concret? Objectif? Un objet est-il concret? Une table est-elle concrète et "réelle" quand on sait qu'elle est composée principalement de vide et de matière vibratoire sans cesse en mouvement ? Je serais tenté de dire qu'une part concrète et une part abstraite existent en tout, à différents degrés... Kham |
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